Dès son enfance, animée par une très grande curiosité pour les sciences, Nicole Reine Lepaute ne cesse de lire des ouvrages savants. À l’âge de 25 ans, elle épouse le grand horloger du roi, responsable de l’observatoire astronomique du palais du Luxembourg, à Paris, dont la renommée est européenne. Elle s’intéresse aux travaux de son mari, observe, calcule, commente ses ouvrages. Elle écrit, en 1755, avec Jérôme de Lalande, un Traité d’horlogerie et décrit avec une grande précision les pendules d’équation.